Chronique scandinave n°DER
Chronique retour n°DER
Sommaire des chroniques tout en bas du message !
Ne plus voyager serait la solution. Ou bien en surplace. Dépaysement par stagnation en le lieu même. On n'y croiserait que des non estivants qui iraient "pas visiter" des villes, lesquelles resteraient que ce qu'elles sont. Du coup on ne les connaitrait pas et de ce fait, d'un blup de bulle de savon, elles disparaitraient et leurs habitants aussi et donc par voie de conséquence l'auteur de ces chroniques et les chroniques avec. Par moments, je me demande si ce n'est pas ce qui pourrait leur arriver de mieux.
Bref c'est une chronique tonalité en blues. Comment se peut-il que je tombe en pâmoison devant ces villes qui ne sont au final que d'autres villes. New-York, Oslo, Prague, Montréal et Helsinki et bien d'autre encore. Tiens, Stockholm par exemple, pour ne citer que la dernière. En gros, quoi ? une église, un brin de rivière , quelques ruelles. Un tas de cailloux finalement. Un beau musée qui raconte l'histoire étonnante du Vasa. Mais non, pas les biscottes infâmes que nous ont refourguées les scandinaves. Ce bateau du quatorzième siècle, ou bien treizième, ou alors... on s'en fout, vous n'avez qu'à chercher sur internet. Mieux, partez immédiatement pour Stockholm. D'une pierre deux coups, allez, un tas de pierres, ainsi vous auriez cette précieuse information et vous éviteriez à cette cité scandinave de disparaître d'un blup ignoré de tous.
Puis s'en vient le temps des au revoir, des à bientôt, si Dieu le permet, des si jamais on se croise, au cours d'un autre voyage pour que se perpétue la longue vie des sites touristiques et lutter contre le blup généralisé. Puis il y a les au revoir tout courts, les adieux qui en disent plus par leur silence que par ces mots inutiles qui encombrent l'atmosphère. Ils refusent de s'en remettre à la loi du hasard qui pourrait faire que... un espoir en forme de vide inutile. En forme de blup.
L'année prochaine je pars pour no land. Pardon pour cet anglicisme mal à propos, blup land serait plus juste.
Il est temps d'éteindre la veilleuse, notre bon vieux soleil avec. De la musique plein les esgourdes pour oublier le bruit des turbines et je pars pour le pays des rêves... ou des cauchemars, qui peut savoir ce que l'avenir nous réserve.
THE END
SOMMAIRE DES CHRONIQUES
avec remise en forme depuis que j'ai récupéré un ordi !
Chronique n°1 (toujours sans image !)
Chronique n°5 (et photos... de l'eau...)
Chronique n°6 (Photos de ouame et une de Muriel !)
Chronique n°7 (avec mon appareil à photodessin !)
Chronique n°8 (photos et flottement)
Chronique n°9 (photos de la fin des temps)
Chronique n°10 (photos du soviet suprême)
Chronique n°11 (photos d'humeur)