11 avril 2018
La dilution
La dilution
Le regard est premier
Il absorbe l’attention
Avale la moindre vigilance
Espagnole
Elle est l’arène
Et la passion
Mais seulement la passion
Son visage est un horizon
Il dénie le paysage
Sa voix expatrie
Vers l’Orientale oraison
Persiennes entrouvertes
A peine
Espérance de fraicheur
Que les murs se partagent
Le corps est magnifié
Suave, il est beau
Simplement là
Ami du monde
Avec lui, la chair
Appelle l’étreinte
Sans retenue
Le pacte est rompu
Solitude
Irréelle solitude
Inspirer
Vivre pourtant
Il reste la ruelle
L’espoir d’un jardin
De citronniers
Fruits acides
Qu’elle croquera
A pleine bouche
D’orangers aussi
Fleurs d’oranger
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