Avaries sévères et ondulation imprévue

Entête :

Le voyageur internautique : 01/03/13

Écriture et autres nouvelles : 12/02/13

Poésie à gogo : 28/02/13

Psychopédablog : 28/02/13

Le feuilleton … En prévision

Message :

Je faisais route au 104 comme d'habitude, j'avais mis le pilote automatique et je m’étais assoupi. Le fanal lumineux qui s'échappait du hublot et le doux balancement de la toile contribuaient à laisser perdurer cette état de fait. Je descendais dans les sous-sol de ma conscience. Je touchais les bas-fonds délétères où, tapies dans les recoins sombres de ma mémoire, de ces bêtes immondes et lugubres vagabondent. C'est arrivé tout à coup. Percutée par un paquets d'octets en retour d'émission, la lucarne a basculé sur le côté pour embarquer par bâbord. J'ai pensé, sorti brutalement de mes rêveries, à un acte de piraterie. Dans ces immensités sidérales il est raconté que c'est chose fréquente. Ce sont des bruits qui courent que la rumeur ne cesse d’amplifier alors vient la peur. Mais laissons ces digressions pour revenir à l'essentiel. Je venais tout simplement d'avoir la preuve que cet univers immatériel est bel et bien habité. Par vous au nom si étrangement mélodieux. Eidolon. Ça sonne comme éolien, ce paysage musical aux harmoniques grecs, mais aussi irlandaises. Étonnantes associations de mondes aussi éloignés. C'est là une confirmation que, si éloigné soit-on les uns des autres, il est de possibles belles œuvres.

A une seule condition : que le réel qui vient percuter nos pupilles soit porteur d'illusions.

Aucune Eikon ne serait rendre compte de la réalité du monde qui nous traverse ! Phantasma veille à cela au plus profond de notre conscience ensommeillée !

Je donne à mon bathyscaphe un peu de gîte, et je continue à gouverner au 104. Ce détour dans mon voyage m'a porté vers vous, Eidolon, le temps d'un achoppement. Je sais maintenant que je ne suis plus seul dans ce monde étrangement silencieux.

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