Ecrire c'est...
Je suis arrivé à la conclusion que finalement si mes hsitoires ne sont pas lues c'est qu'elles sont mauvaises. Alors je saborde le bathiscaphe. Je l'arime à une balise et je laisse filer le courant. Qu'il emporte mes illusions avec le reste.
Alors voilà maintenant j'écris pour écire. J'écirs parce pour ne pas sombrer. J'écris comme on part à la guerre sans espoir de retour. J'écris pour voir si je suis encore en vie. Je me donne des nouvelles, je trempe ma plume jsute pour savoir s'il reste de l'encre dans l'encrier. Je trace, je remplis des cahiers.
Et file la douceur de la soie qui tisse la ligne qui me relie à la déliquescence.
J'écris parce qu'il n'y a rien d'autre à faire. J'écris parce que les amis c'est pas fait pour ça.
J'écris parce que je chavire, je perds le fil du temps et c'est le fil du rasoir qui m'attend, la corde à nœud ou bien le garot.
Et tombent les balles commme se font les émotions
J'écris pour me savoir encore en vie, pour attendre encore un peu avant de mettre le point final. Je n'attends plus rien, juste l'écoulement de l'encre, la fluidité qui signe la présence de mon être, encore un peu.
Et je redondis sur les carrelage comme la furie quand elle saigne de l'intérieur
J'écris comme le soldat qui envoie une dernière lettre à celle qu'il aime. Une lettre qui dit ne m'attend pas, vit ta vie et oublie moi car ici il n'y a pas de place pour le sursi. Exécuté par l'ennemi, ou fusillé par la siens, il n'y a de place que pour le néant. Elle ne dit pas ça cette lettre, mais elle le laisse entrevoir. A chaque virgule, à chaque espace de respiration entre les mots, ça transipire la peur, le peur d'être seul quand viendra la balle, quand viendra l'éclat, celui qui te brisera les reins comme il a brisé ta pensée, juste avant.
Et tourne les robes des filles comme la lumière des néons quand l'alcool triche avec moi
En même temps, maintenant je suis libre d'écrire ce que bon me semble parce que ces mots se perdent une nouvelle fois dans les ondulations inaudibles de l'entoilement !
Et roulent les tombeaux comme des charettes mortuaires quand la lumière de soir n'est plus