14 novembre 2015
Tristitude
C'est dur de se remettre à écrire. Non ? Difficile après avoir subi ce flot ininterrompu d'informations égrenant le nombre des morts comme s'il s'agissait d'un concours. Le concours de la plus grosse connerie. Pourtant, il le faut bien, c'est nécessaire, c'est vital. Sinon nous allons devenir fous. Continuez à créer, à inventer de belles histoires, en faire de jolies. Où des pas drôles. Par pitié, je vous en prie. Racontez-moi quelque chose. N'importe quoi, même une histoire d'horreur, avec des zombies et des morts par millier. Ce sera moins pire que ce silence.
À mes frères disparus, soufflés de la surface du monde en cette soirée d'automne, et à ceux-là qui errent dans les ténèbres et les croient lumière.
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