Entre la Bastille et Nation il y a le premier mai...
C’est le printemps allons piétiner ce qui reste de l'hiver finissant, la camarde peut repasser, elle s’est fait doubler, au moins pour cette fois. J’ai pris mes godillots pour battre le paver, la route est belle, et même s'il tombe des hallebardes et que le froid s'accroche à mes basques, j’ai dans l’idée de faire la nique à la coconnière. La ville est pleine de sourires, les filles ont enfilé leurs robes légères. La danse du temps à changer de tempo, c’est une valse.
Bref c’est le premier mai !
Quand c’est le premier mai, tout à coup il y a urgence. Tout s’accélère. Une effervescence imprévisible et soudaine vous inonde les synapses pour les remplir d’une excitation festoyante. A cet instant précis. Pas avant, ce serait trop tôt et pas après, ce serait inutile. On attrape un ami, ou plusieurs si on est riche en amis, et on va défiler dans les cortèges de gauchistes en tous genres pour aller expliquer avec plus ou moins de clarté que le gouvernement gouverne de guingois. C’est un principe intangible chez le gaucho de base : un gouvernement ça a le gouvernail qui tire sur le tribord. Alors hop tout le monde sur le pont pour redresser la barre.
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En plus vous avez la bise de mai