Mes amis je participe à un concours de poésies...
Oui, messieurs et j'en suis fier, à la manière d'Artaban. Votre internaute illuminé voyage en Alexandrie. Tel le grand du même nom à défaut d'en avoir les pieds, il en a les chevilles, celles dont l'enflure s'en va pesamment à la manière du crapaud de la fable de Jean.
Bref, voici mes hémistiches à la césure fantasque :
Le homme qui courait sur la lande
Les yeux bouffés d’orgueil, et la tête à l’envers
La bouche noire odieuse dégradant l’univers
Il déversait sans fin sa haine viscérale
Dépourvu d’oculaire il priait dans un râle
Pauvres dieux affaiblis lueurs diurnes meurtries
Ne pleurez pas ce bougre à l’allure enlaidie
Se gavant à l’aigreur de pauvres ingénues
Il a fort voulu de cet état vermoulu
…/...
La suite est à découvrir, si le cœur vous en dit bien sûr, en cliquant sur le lien ci-dessous :
Je ne résiste pas au plaisir d'ajouter le commentaire qu'il me fut fait :
Bonjour Olioweb ! Sois le (ou la) bienvenu(e) !
C'est un très beau poème, comme je les aime, utile, engagé... en lien avec l'actualité. Les poètes sont bien vivants ! C'est rassurant
Merci pour ta participation...
Il me faut répondre en deux temps. Qu'en est-il du genre ?
Il ou elle n'a-t-elle que le regrès de n'être pas la belle qui le soir venant quand tombe la tiédeur du ciel abrite son doux visage sous une ombrelle inutile.
Il ou elle n'est qu'une brisure de l'âme, demi-frère oublié ou bien moitié de sœur fuyant inlassablement cacher sa tristesse en un taillis ou bruisse l'oiselle mortellement blessée.
Il ou elle enfin réuni dans votre éloge qui nous touche autant elle que il.
Mais cessons là ce jeu de colin-maillard car c'est de lui qu'il s'agit et en son nom il vous remercie.
Engagé, vous avez dit engagé !
Me voilà comme monsieur Jourdain, faisant de l'engagement sans le savoir. C'est étonnant ce qui peut transparaître de nos âmes, car mon propos de départ n'était point dans cette tonalité. Mais qu'importe j'en suis fier, me voici devenu le Che Guevara de la poésie.
Pour conclure je ne résiste au plaisir de crier sur les toits internautiques la joie que me procure ce commentaire. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut s'enorgueillir d'un plaisant éloge venant d'une prof de français. Je dédie ce message à celle qui fut ma muse, en de lointaines années de Lycée, professeur de lettres modernes comme on disait à une certaine époque. Elle pouvait s'enorgueillir, je vous le certifie, du titre de « moderne ». Je l'embrasse, elle et sa fille qui firent de moi en ces temps adolescents le siège d'un amour incestueux, imaginaire certes, mais incestueux quand même. Encore aujourd'hui toutes les deux je les aime du même amour, celui de la littérature.