Nouvelle avarie sur bâbord
Je faisais escale sur les rivages des jardins suspendus d'Asphodèles antienne d'une Babylone aux langues améthystes. C'était les yeux toujours embellis par une somme d'illusions tant vraies que fausses. Et le souffle a frappé mon frêle esquif. Brisant sur bâbord ma lanterne à laternement. Ce n'est pas tout. Mon bougeoir à lugies, mes lignages de flotamoison et le pire mon détorpilleur de mots à encre que j'avais malencontreusement arrimé sur bâbord : hors d'usage. Le temps de remplacer l'essentiel, au milieu de rien, en pleine illusoire, me voici jeté. Une hidromelle du soir vint à passer. « Terre, terre d'Asphodèle ! » criarde-t-elle avec sa voix de crécelle. Que pensais-je ? : me voici de retour en mon point de départ ! Que nenni, mes amis, si vous me permettez de vous appeler ainsi. Aux esprits Rebelles, je me trouvais. En une nouvelle terre des Asphodèles. Mais qui êtes-vous, belles et re belles qui partout où je porte mon bathyscaphe, apparaissent sur mon chemin ? Est-ce un signe des divinités qui peuplent le scintillement étoilé en lequel je jette ma toile ?
Le voyageur internautique a perdu la boule, heureusement ses ami(e)s la lui ont rendue !