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Le voyageur internautique
29 février 2016

Bachir est et n’est plus à la fois !

psychopéda4

J’étais d’humeur chafouine, allez savoir pourquoi ? Le mauvais temps, la digestion des lendemains de fête. Le chat me regardait la tête légèrement penchée sur le côté, c’était mauvais signe. Inquiet, j’ai tout de suite voulu prendre rendez-vous chez le toubib, y reçoit pas pendant les fêtes. Voyant mon dépit, le chat s’est installé doucement sur mes cuisses, s'allongeant de tout son long pour faire la seule chose en son pouvoir pour me redonner le moral : ronronner. La bouteille d’armagnac était presque à portée de main. Je me penche en avant en faisant de mon mieux pour ne pas gêner l’animal, mais monsieur est susceptible. Partager son amour avec une bouteille, qui plus est d'à peine 15 ans d’âge, ce n’est pas dans ses cordes. Le désarroi de ce genre de bestiole étant ce qu'il est, il a planté ses griffes dans ma chair et s’en est allé voir dans la cuisine si les croquettes de noël n'étaient pas arrivées. Il croit dur comme fer au père Noël. Par contre, il ne met pas les souliers.

J’en étais à remplir délicatement le petit verre  en faisant attention de ne pas verser à côté et voilà que le téléphone sonne. La moitié du liquide se répand sur la petite table du salon, je maugréé contre l’inconnu qui vient perturber ma quête de vérité. La vérité est souvent au fond de la bouteille. Enfin, il paraît. Je me lève, me prends les pieds dans le matou qui revenait de la cuisine, dépité par l’absence des croquettes. Miaou d'indignation, et le restant du verre renversé sur la moquette. Je décroche avec un « oui » appuyé qu’on peut traduire approximativement par « toi qui téléphones, tu tombes plutôt très très mal ! ».

- Salut, c’est moi, je te dérange ?

- Pas le moins du monde, j’en étais à maudire la terre entière, tu tombes à pic !

- Je rappelle plus tard si tu veux ?

Il avait sa voix des mauvais jours, on ne peut décemment pas laisser un ami dans cet état. Et puis à part finir une bouteille pour noyer ma déprime, j’avais rien d’autre à faire.

- T’es sûr ?

- Oui ! Alors ? Premier mot prononcé de manière abrupte, le deuxième sur un ton plus doux.

Il voulait m’expliquer qu’il travaillait avec un asticot et qu’il allait beaucoup mieux. L’enfant était complètement transformé, un autre môme. Il m’en avait déjà parlé une fois, comme ça, entre deux bières, c’est un petit gars d’une huitaine d’années, qui était agité quelque chose de bien. Par exemple, un jour que le Bachir prenait des notes sur un bout de papier, voilà-t-y pas que notre zébulon se détend comme un ressort, et hop debout sur la table.../...

suite du texte (texte en entier) clickez là et pas ailleurs


 

 

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